Il arrive que la mère n’ait pas assez de lait pour ses chatons : il faut alors intervenir. Il faut commencer par s’équiper de biberons spécifiques qui seront soigneusement stérilisés après chaque tétée, les nouveaux-nés étant très sensibles aux infections.
La personne chargée de les nourrir doit se laver les mains très soigneusement et préparer le lait quelques minutes avant la distribution. Le nombre de tétées est aussi important que la qualité du lait donné : on passera de 7 biberons par 24 heures, de jour comme de nuit, durant la 1ère semaine, à 2 biberons en alternance avec des aliments solides à la 6e semaine.
Lait félin maternisé
Le lait doit se rapprocher le plus possible de celui de la mère : le lait félin maternisé, en poudre ou liquide, est recommandé ; on le dilue un peu plus ou un peu moins selon le produit en respectant les instructions données. Il a déjà été souligné que le lait de vache ne convenait pas, car il est plus pauvre en lipides, en protéines et en sels minéraux que celui de la chatte.
S’il était cependant impératif de nourrir des petits sans avoir de bon lait sous la main, la recette suivante devrait permettre d’apparenter le lait de vache à celui des félins, en attendant d’acheter du lait maternisé : on ajoute 20 g de crème liquide, 10 g de viande de boeuf hachée très finement, 2 g d’huile de maïs, 2 g de jaune d’oeuf et 1 g de supplément minéral et vitaminé à 60 ml de lait de vache. Le tout, bien mélangé, est porté à une température de 38 °C, le biberon est réchauffé au bainmarie puis donné aux petits.
Durant la tétée, il est conseillé de masser le périnée des chatons, c’est-à-dire la zone comprise entre l’anus et les parties génitales, avec un chiffon doux et humide de façon à stimuler les selles, ce que fait la mère chatte en les léchant avec sa langue.